iDefrag : faut-il défragmenter son disque sous Mac OS X ? La réponse est oui !

La défragmentation de fichiers est automatisée et s’effectue en tâche de fond sous Mac OS X depuis Jaguar (10.2). En effet, chaque fois que vous ouvrez un fichier depuis le Finder, le système OS X vérifie son degré de fragmentation. Au-delà de 8 blocs de fragmentation, l’élément est défragmenté en transparence pour l’utilisateur. Du coup, faut-il encore défragmenter ou non le disque dur de son Mac avec un logiciel tiers ? La réponse est pour nous un grand OUI. A fortiori, si vous manipulez beaucoup de photos en haute résolution, de fichiers vidéos ou de fichiers musicaux. Soyez certains qu’après coup les performances en lecture augmentent réellement ! Vous pouvez utiliser pour cela le module d’optimisation de fichiers inclus dans TechTool Pro 6, le logiciel Drive Genius 3 qui fonctionne, en plus des disques durs classiques avec les SSD ou enfin l’excellent iDefrag que nous privilégions.

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iDefrag : Cinq algorithmes de défragmentation : mieux comprendre

iDefrag propose cinq modes de défragmentations pour votre disque dur formaté HFS+ (pas NTFS ou FAT !) : Compactage ⌘1, Métadonnées⌘2, Optimisation ⌘3, rapide (en session) ⌘4 et Défrag complète ⌘5. Le mode Compactage déplace tous les fichiers au début du volume. Il est adéquat si vous comptez redimensionner un volume ou pour améliorer la fragmentation de l’espace libre. Le mode Métadonnées pointe spécialement sur les fichiers systèmes importants. Ces données sont déplacées soit dans la zone de métadonnées, si elle existe, soit au début du volume. Le mode Rapide (en session) tente de défragmenter les fichiers sans démonter le volume actif. Cette opération ne s’applique que pour les métadonnées et les fichiers avec des liens durs. Le mode Optimisation réagence les fichiers sur le disque sous le contrôle du jeu de classes sélectionné. Pour informations, les jeux de classes sont le mécanisme par lequel le programme décide quels fichiers peuvent être déplacés et selon quel type d’algorithme d’optimisation. Les éléments peuvent être regroupés ou triés de manière arbitraire, en se basant sur le nom du fichier, la taille, et d’autres attributs. Enfin, la Défragmentation complète est le dernier mode. Ce n’est ni plus ni moins qu’un cumul de deux algorithmes : Métadonnées puis Optimiser.

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iDefrag : Onglets Statistiques et Fichiers pour plus d’informations

Avec iDefrag, la défragmentation est visuelle. C’est à dire que votre disque dur est cartographié par un jeu de couleurs. Il faut se référer à la Légende pour mieux comprendre les opérations de lecture-écriture en cours (en rouge les fichiers fragmentés, en noir les mauvais blocs, en vert foncé l’en-tête du volume…). Via l’onglet Statistiques vous pouvez connaître, entre autre, le nombre de fichiers fragmentés, de blocs utilisés, de fichiers compressés. Si cela ne suffit pas, l’onglet Fichiers détaille précisément quels sont les plus gros fragments (nom de fichier, chemin, fragments). L’expérience iDefrag vaut le détour et l’utilisateur sous Mac aurait tort de ne pas tenter l’expérience. Car, aucun système de fichiers aussi évolué soit-il, n’est réellement à l’abri de la défragmentation.

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